Lorsque la mobilité des clients s'accroit et que ces derniers n'ont plus besoin d'être sous supervision constante, ils passent à la phase deux du sevrage et peuvent alors occuper un lit de désintoxication. Après 24 heures, les clients doivent s'enliser dans une routine, soit assurer la programmation, accomplir des tâches, participer aux activités de plaisance, se reposer, participer aux réunions de AA et NA, etc. À cette phase, les clients voulant poursuivre leur rétablissement sont recommandés à un thérapeute des Services de toxicomanie Cochrane-Nord (STCN) en vue de faire une évaluation et un plan de traitement. Les plans de traitement sont établis en collaboration avec les clients. La durée de cette phase est d'environ 5,7 jours. Le CDDC offre quatre lits pour femmes et six pour hommes.

Les clients qui poursuivent leur rétablissement et qui ont besoin d'un hébergement sécuritaire en attendant d'être admis à un programme de traitement en milieu résidentiel ou communautaire peuvent demeurer aux services de soutien en établissement : niveau 1. Pour pouvoir y demeurer, les clients doivent être mobiles et faire preuve d'indépendance. Ils doivent aussi avoir établi un plan de traitement et obtenu une date de congé. La durée du séjour aux services de soutien en établissement dépend du nombre de places libres dans les programmes de traitement de l'Ontario. En moyenne, les clients y demeurent dix jours.

Le CDDC offre une évaluation initiale complète par l'entremise des STCN. Le but de l'évaluation initiale est de soulever les problèmes encourus par les clients au cours de leur vie et de constater tout abus d'alcool ou d'autres drogues pour ensuite établir un plan de rétablissement en collaboration avec les clients. L'évaluation est réalisée au moyen des GAIN-Q3 (Global Appraisal of Individual Needs). L'évaluation a lieu lorsque les clients sont en état de participer au processus. La période d'attente pour une évaluation peut aller jusqu'à cinq jours, selon la disponibilité du personnel du STCN.

Le CDDC offre reçoit des fonds pour soutenir l'initiative de lits sûrs. Une personne est embauchée aux services de gestion de cas dans le but de travailler auprès de clients qui ont des troubles concomitants, par exemple, des personnes qui ont des problèmes de dépendance et de santé mentale, ou celles avec des problèmes de dépendance et avec la justice. Ces services sont offerts aux personnes qui ont besoin d'un lit sûr. Les clients peuvent toujours avoir recours à ces services même s'ils ont obtenu congé du CDDC.